Certains seraient prêts à la qualifier d’aguicheuse, ou quand bien même de tentatrice. Mais qui peut comprendre qu'un péché n'en ai pas un - qu'une envie n'est qu'un état-d'âme parmi tant d'autre ?
Reira est une personne que l'on peut qualifier de difficile. De part sa beauté, elle profite de cet avantage pour obtenir un grand nombre de chose - quitte à voler le petit-ami de certaine, qu'importe - après tout, l'envie est le péché de la convoitise, autant qu'il est celui de la poésie et d'une innocence imagée.
Sous ces grands airs dédaigneux et supérieur, la métis est loin d'être sans cœur ; sensible pour certaine chose, elle ne vous dévoilera cependant pas pour quoi elle peut craquer.
Hargneuse ; ce n'est pas parce qu'elle joue la mijaurée et la demoiselle sans défense, qu'au contraire, elle ne sait pas le faire. Grande gueule dans les moments opportuns, elle se laisse marcher sur les pieds par qui elle veut et non par tous.  
Dragueuse et envieuse, elle ne demande qu'à se laisser désirer pour intensifier le plaisir de posséder ce qui la convoite.

C'est dans l'aisance financière parentale que Reira fut couvée. Son bonheur était présent mais son éducation était moindre ; le caractère de la demoiselle se dégradé, elle devenait incontrôlable. En s’apercevant de cela, les parents de la jeune métis décidèrent de la muter au Japon afin de la placer dans un pensionnat, espérant que cela la rendrait plus vivable - eux, restant dans leur pays d'origine qu'était la Chine.
Malheureusement, cela fit l'effet inverse. Reira fut bien perdue les premiers temps, mais se rendit compte que la seule chose qui pouvait la sauver à ces yeux était la vengeance. Uniformité, respect, sacrilège et règle les piliers de l’établissement ne tardèrent pas à être détruit sous la révolution de l’adolescente. Elle commença d’abord à ce teindre les cheveux en rouge sous le regard ahuri des autres. Son envie de liberté ne cessait de grandir qu’elle devint rapidement incontrôlable. Son uniforme termina en léger tissu couvrant à peine ses jambes interminables, sa chemise rétrécit compactant sa poitrine de rêve pour des regards plus délicieux et son regard fut maquillé de noir et de longs cils. Elle déchira les règles de ses doigts et obtenu enfin le renvoi. Seulement, par son grand enthousiasme, Reira avait totalement oublié de calculer où elle pourrait bien atterrir une fois expulsée de sa prison.
Se calmant peu à peu, elle laissa tomber tout ce qui était couleur et autre extravagance, cherchant de quoi subvenir aux besoins les plus importants. Malheureusement, la métis n'eut pas cette chance.
C'est en se réveillant dans un métro une matinée dés plus banale pour elle désormais, qu'elle trouva une lettre dés plus étranges dans le chapeau qui lui servait d'aumône. La lire était idyllique, car ce qui se trouvait à l'intérieur était utopique. Elle n'y croyait pas. Mais c'est en continuant la lecture - car après tout elle ne perdait rien à parcourir ces lignes, Reira s'aperçut bien rapidement que ce n'était pas une farce.
Trouvant rapidement son chemin pour Rakuen, elle s'installa avec aisance ; trouvant même un travail, jouant sur sa beauté, sur son physique avantageux. Être une hôtesse lui permettait de mettre à profit son péché sans que personne ne lui dise quoi que se soit ; sans recevoir aucune critique ni aucun avis.
Elle redoute simplement le jeu dont les habitants sont conviés, ce jeu d’argent lui fait perdre totalement pieds et elle ne répond plus d’elle-même lorsqu’il s’agit d’argent. Néanmoins ses adversaires paraissent très compétitifs, véhiculés par plusieurs ambitions.
Durant le jeu, elle rencontra un jeune homme ; aussi simplet qu'attirant. Simplement, ce dernier l’intrigue et la submerge souvent d’un sentiment bien nouveau. Effectivement, elle n’accepte pas que ce jeune homme, nommé Honda Ethan, soit touché par d’autres personnes, qu’il est des relations mieux défini que celle établi avec la jeune femme. Elle sait très bien que ce n’est pas de l’amour ; elle a déjà aimé, son cœur s’est brisé elle peut donc juger quel effet ce sentiment créer au fond d’elle.  Donc elle essaye, par tous les moyens, de s’approprier toute sorte de relation dont celle bien ambiguë que s’est dévoué Honda Ethan ; laissant à travers lui son péché se véhiculer librement.
Pourquoi lui en vouloir ?

« Voilà ce qui en est d'elle aujourd'hui. Mais pourquoi ne pas se pencher sur son passé, pour mieux comprendre qui elle est. »

je me souviens encore du visage de mon père lorsque je lui ai dis que je voulais avoir un petit ami. je me souviens avoir seize ans ; peu de temps avant de me retrouver dans le pensionnat au Japon. - je me souviens encore aussi, de la gifle qu'il m'avait mise. n'avais-je pas droit à un peu d'amour ? visiblement non, mais tout cela m'était égal - enfin, eux. je n'en avais que faire de leurs directives ; inutiles, puériles.
il y avait un garçon. il n'était pas d'ici ; il était un étranger. il se trouvait être dans la même classe que moi. apparemment, il se disait présent parce que ces parents étaient en voyage d'affaire dans mon pays d'origine. - je ne me souviens plus de son nom, mais je me souviens qu'il était beau. en me l'avouant, il me plaisait. je l'aimais en cachette : mais à qui cela n'arrive pas n'est-ce pas ? j'étais encore jeune. innocente.
ce n'est qu'une jour comme les autres que je me rendis à mon cours de sport habituel accompagnée de mes camarades. - il était là. souriant comme à son habitude ; un sourire, que je n'oublierais peut-être jamais. ce jour là, il était accompagné d'une fille du même âge que moi. je la trouvais bien trop proche de lui. beaucoup trop à vrai dire. jalouse ? non, je ne l'étais pas. je l'enviais plus qu'autre chose.  je me suis mise à la haïr en fin de compte, au fil des jours ; jusqu'à ce que j'arrive à me l'accaparer. je lui avais dis que je l'aimais. il m'avait dit que nous pouvions essayer. j'étais heureuse, jusqu'au jour où il est parti pour elle.
depuis, je pense m'être promis à moi-même que tout ce que je voudrai, je l'aurais ; sans que cela me quitte comme il l'a fait.