Les jours défilaient, tu n'étais toujours pas revenues. Sous un soupire, la demoiselle pensa donc que tu étais finalement comme tout les autres. Bien que parler de sentiments n'était pas à l'oeuvre du jour, la jeune demoiselle avait tout de même espérer pouvoir au moins revoir ton visage. Ce ne fut donc pas le cas et elle abandonna bien rapidement l'envie qu'elle avait de te voir ; de t'avoir. Une longue journée de travail, voilà ce qu'elle avait endurée. Ni Ethan, ni toi avait été présent : alors un certain ennuie c'était installé dans sa vie quotidienne depuis moins d'une semaine désormais. Quittant les lieux, elle était aujourd'hui habillée d'une robe bleue. Assez voyante donc, elle se pressa de rentrer chez elle. - Elle fut bien d'écourter la soirée et son chemin, car en relevant la tête ; presque devant sa porte, elle aperçut la silhouette d'un homme : ta silhouette. Stoppant pratiquement le pas ; surprise, elle ne se laissa pas déstabilisée bien qu'au fond elle était heureuse de ta venue. Par ailleurs, elle se détestait intérieurement d'avoir pensé un peu plus tôt dans la semaine que tu n'étais qu'un pourrit comme tout les autres. Une fois donc arrivée devant ta personne, elle t'afficha un léger sourire, comme pour t'annoncer la bienvenue. Agrippant ces lèvres aux tiennes, la demoiselle commençait déjà à te taquiner : cela l'amusait au plus haut point et à vrai dire, elle n'avait pas finit. Sans un mot, elle te laissa entrer dans son appartement - bien luxueux pour quelqu'un qui pourtant ne travaillait pas non plus tout les jours à s'en crever les doigts. Posant ces affaires à l'entrée, sur la petite commode, elle fit son petit rituel ; même si tu étais présent. Retirant ces talons hauts, elle retira également son gilet qui découvrait ainsi son dos ainsi que ces hanches sur le bas de robe, t'offrant une nouvelle fois la vue dont tu avais eus part quelques jours avant. Se tournant enfin vers toi pour te regarder - bien que cela l'avait démanger depuis que tu étais entré, elle se glissa derrière toi afin de retirer la veste légère que tu portais ; profitant de se faible contact pour effleurer avec légèreté et discrétion le bout de ta chevelure ; profitant de ton odeur : ce parfum, qui lui avait tant manqué. Revenant par la suite en face de toi, la métis t'invita simplement à entrer, t'indiquant même de faire comme chez toi. Te laissant dans le salon, elle alla dans la cuisine en t'offrant cette fois-ci du thé qu'elle avait soigneusement préparé. S'asseyant à t'es côtés, son regard ; aussi provocateur que doux à la fois s'encra dans le tiens.

« Que me vaux l'honneur de ta visite Shawn ? - Besoin d'informations ? »

Te souriant sournoisement, elle se doutait bien que tu n'étais pas seulement présent pour son joli minois : sûrement. Tout de même fatiguée, manquant de sommeil, elle se permit de poser doucement sa tête sur ton épaule ; fermant doucement les yeux pour t'écouter avec intérêt, bien que cela avait toujours été le cas.

Ton silence ne la gênée pas, tout au contraire. Cela l’apaisait au plus haut point - le calme que tu lui inspirait à cet instant ne pouvait guère être mieux qu'un long sommeil. A ta réflexion vis-à-vis de son état de fatigue, elle fut indirectement indignée, se demandant si cela se voyait réellement sur son visage. Elle était fatiguée, certes, mais pas au point de vouloir s'endormir tout de suite. Profiter de ta présence était le plus important visiblement, car elle ne te laissa pas continuer sur cette voie, t'embrassant légèrement, comme pour te faire taire et te faire comprendre que tout allait bien pour elle. Te foutre dehors n'était absolument pas dans son esprit et encore moins dans ces envies qui étaient emplies d'autres pensées, qui resteront pour le moment bien personnelles. Se redressant doucement, légèrement cambrée en avant pour pouvoir avoir sa poitrine collée contre le côté de ton torse, sa main dessinée quelques petits cercles au niveau de ton épaule qu'elle n'avait pas quittée depuis que tu étais assis. Lorsque tu vins porter la tasse à t'es lèvres, la demoiselle en profita pour venir picorer ton cou de nombreux baisers - aussi chastes que doux.
Bien qu'elle n'en avait pas envie, il fallait bien en venir au sujet principale, à la motivation de ton déplacement. Retirant ces lèvres de sur ta chaire, la demoiselle se leva cependant en allant dans sa salle de bain, à l'étage, afin de te laisser aussi le temps de bien savoir ce que tu allais lui demander ; car avec elle, jamais plusieurs informations partiraient d'un coup : il te fallait être convainquant pour qu'elle te cède facilement, bien qu'elle en ai le désir ! Retirant ce qu'elle portait car cela la soulagée quelque peu de se mettre à l'aise, elle prit une douche rapide ; ne restant seulement que dix petites minutes en haut. C'est en redescendant peu vêtu, décontractée car après tout elle était chez elle, que la nymphe revint à t'es côtés, son léger parfum dominant toute chose sur sa personne. Affichant un petit et  doux sourire à ton égard, son regard posé dans le tiens.

« Je t'écoute Shawn. Si je le peux, je te donnerais ce dont tu as besoins. »

Tout en caressant les petits cheveux qui se trouvaient dans ta nuque du bout de ces doigts, le petit rictus qui était installé sur ces lèvres prouvait bien que tout cela n'allait pas t'être sans retour ; bien qu'elle ne l'avait pas précisé : sûrement, tu auras sa demande plus tard.